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Historique

— Qui sommes-nous —

SITE BM-HISTORIQUE-UNE RENCONTRE

Une rencontre

C’est au sein du Service Éducatif du Musée Royal de l’Afrique centrale (M.R.A.C.), actuel AfricaMuseum, qu’Aline Bosuma et Audrey Boucksom font connaissance. Artiste  et titulaire d’un Master en Anthropologie (ULB), Aline Bosuma est également accompagnatrice en développement personnel et certifiée en médiation. Médiatrice culturelle et consultante dans le domaine du patrimoine culturel, Audrey Boucksom possède, pour sa part, un Doctorat en Histoire de l’art de l’Afrique (Paris I).

De l’expérience

Au sein du M.R.A.C., toutes deux animent des ateliers scolaires et des visites guidées au cœur des collections, tant pour les enfants que pour les jeunes et les adultes. Des activités qui visent à :

Vulgariser des savoirs scientifiques relatifs à l’Afrique centrale et à son histoire auprès d’un public parfois néophyte en la matière.

Apporter des éléments d’information favorisant une meilleure connaissance des cultures de l’Afrique centrale.

Mettre en question et en perspective les stéréotypes et les narrations concernant ces dernières.

Un constat

Certains commentaires et quelques-unes des questions, des réactions ou des réflexions entendus et vus au sein des groupes qu’elles guident, renforcent alors une conviction commune qui a mûri en elles au fil de leurs parcours professionnels et universitaires respectifs :
« Il est essentiel de travailler à l’ouverture du regard sur l’Autre; essentiel de favoriser un meilleur vivre en semble, essentiel de mettre au jour des processus et des systèmes qui structurent nos pensées et actions et influencent la relation à soi et à l’Autre. »

Une intuition

Il existe déjà, en Belgique, de nombreux acteur·rice·s créant des outils d’animation sur les stéréotypes et la discrimination. Cependant, peu — voire aucun·e — abordent de manière transversale la question des modes, normes et stéréotypes corporels ou encore la discrimination en lien avec l’apparence physique qui peut en découler. D’autre part, les deux collègues sont convaincues que la spécificité de leur approche anthropologique complétera efficacement le travail réalisé par ces acteur·rice·s.

Une décision

C’est décidé, elles seront créatrices ! Créatrices d’outils pédagogiques d’animation ! Les savoirs dont elles disposent en Anthropologie culturelle, en Psychologie sociale, et en Histoire de l’art seront mis au service du décloisonnement des regards et des esprits.

Une naissance

Ainsi naît, en décembre 2013, une association sans but lucratif.

Le nom choisi pour dénommer l’association est porteur de sens :

Il s’écrit avec des « ïk » plutôt que des « ique » et, ainsi, n’est ni tout à fait francophone, ni tout à fait néerlandophone… mais tout à fait belge !

Le second mot, Mojaïk, comprend le vocable swahili « MOJA » qui signifie « UNITÉ ».

Ce même mot, Mojaïk, se rapproche, sur le plan sonore, du mot français « mosaïque ». Ceci pour marquer le fait que l’a.s.b.l. souhaite mettre en valeur les différentes composantes culturelles de la société belge, composantes qui, telles les tesselles d’une mosaïque, sont toutes nécessaires à l’existence de l’ensemble et lui permettent de prendre tout son sens.